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Le groupe normand Califil, qui vient de reprendre la société Brivadoise de Traitement de Surfaces, conserve la totalité des salariés de l’usine et prévoit d'investir un million d’euros.
Le Normand Califil vient de se doter d’une deuxième unité de production en Auvergne Rhône-Alpes, avec la reprise de BTS (Brivadoise de traitement de surfaces, rebaptisée Brioude Traitement de surface) qui protège les pièces métalliques de la corrosion. Le groupe d’Ambenay (Eure), associé à Fabrice James, le dirigeant de l’entreprise charentaise Chrome dur industriel, qui a pris 20 % du capital de la nouvelle société, conserve les 21 salariés de l’entreprise brivadoise qui était en redressement judiciaire depuis avril dernier.
BTS était un important fournisseur en zingage de notre site de Cusset. D’où la nécessité de sécuriser l’approvisionnement pour notre client final Stellantis.
Jean-François Meyer, président de Califil
« Cette opération, réalisée à la barre du Tribunal de commerce de Lyon, a aussi été l’occasion pour moi de mettre en place un partenariat commercial et industriel avec Arcole, repreneur d’une société soeur de BTS dans la Loire, tout en conservant chacun notre indépendance », souligne Jean-François Meyer, président de Califil. « BTS était un important fournisseur en zingage de notre site de Cusset (Allier). D’où la nécessité de sécuriser l’approvisionnement pour notre client final Stellantis », explique le patron normand, qui a fait en 2021 l’acquisition de 100 % du capital de cette unité de formage de fils et tubes métalliques pour l’automobile.
Un million d’euros sera investi à Brioude
L'entrepreneur annonce également qu’environ un million d’euros sera consacré d’ici 2026 à la réduction des nuisances environnementales et à l'amélioration de la productivité de la société brivadoise qui apporte au groupe un chiffre d’affaires supplémentaire de 2,5 millions d’euros, ainsi que des débouchés dans d’autres secteurs industriels.
L’investissement de 1,5 million pour un agrandissement de 1.800 m² de l’usine de l’Allier, annoncé voici trois ans, a quant à lui été mis entre parenthèses dans le contexte de turbulences qui frappe la filière automobile.
Un groupe qui pèse 30 millions d'euros
En 2021, UI Investissements a pris 20 % du groupe et des managers 3 %, aux côtés de la famille Meyer, qui détient les 77 % restants. Présent depuis quatre ans en Pologne où sa vingtaine de salariés déménagera en décembre dans de nouveaux locaux plus étendus, Califil, qui se présente comme l'un des leaders internationaux en cintrage et assemblage de fils métalliques, prévoit d’atteindre cette année un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros, dont près des deux-tiers pour l’automobile, avec un effectif de 220 équivalents temps pleins.